Alors que les prix continuent de s’envoler, de nombreux dirigeants d’entreprise se demandent comment augmenter le pouvoir d’achat des salariés. Difficile pourtant de revoir la rémunération à la hausse, lorsqu’eux-mêmes subissent une érosion de leur marge bénéficiaire. Quelles alternatives s’offrent à eux ? Comment les mettre en œuvre ?
Les petites et moyennes entreprises peuvent actionner différents leviers pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés sans toucher à la masse salariale :
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En tant qu’employeur, la prise en charge obligatoire de 50 % du montant des transports publics de vos salariés peut faire l’objet d’une exonération supplémentaire, dans la limite de 25 % du prix de l’abonnement.
En outre, elle est cumulable avec :
Plus souples, ces dispositions applicables en 2023 s’inscrivent dans le sillage de la loi pour la protection du pouvoir d’achat.
Les titres-restaurants peuvent prendre différentes formes :
Avec un plafond journalier porté en 2023 à 25 euros, ils constituent une solution pérenne pour donner un coup de pouce à vos salariés et pallier l’inflation.
Cette participation financière au repas de vos employés (entre 50 et 60 % de la valeur) vous ouvre droit à une exonération de cotisations sociales, dans la limite de 6,50 € par titre.
Bon à savoir
L’utilisation de titres-restaurant est étendue à l’achat de tout type de produit alimentaire jusqu’au 31 décembre 2023, qu’il soit directement consommable ou non.
Facultatif, l’intéressement reste l’un des leviers les plus efficaces pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés. Cette prime, éventuellement abondée, renforce leur motivation au travail en les associant aux performances économiques de la société.
Sa mise en œuvre est désormais facilitée dans les entreprises de moins de 50 salariés. D’autant plus qu’un accord d’intéressement peut maintenant être conclu pour une durée de 1 à 5 ans.
Il autorise également le versement d’une prime de partage de la valeur (PPV) de 6 000 € maximum, exonérée d’impôts sur le revenu et libre de cotisations sociales et patronales.
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Toutes les entreprises, sans condition d’effectif, peuvent proposer des Chèques-Vacances pour les loisirs, l’hébergement et la restauration auprès de prestataires agréés. Il suffit d’en faire la demande sur le site de l’ANCV.
En tant qu’employeur de PME, votre contribution vous ouvre droit à une exonération de cotisations sociales, dans la limite de 30 % du SMIC brut mensuel par an et par salarié (hors CSG-CRDS et versement mobilité). Ces titres de paiement sont déductibles du bénéfice imposable de votre entreprise.
Très apprécié des salariés, le comité d’entreprise peut lui aussi œuvrer en faveur de l’augmentation du pouvoir d’achat. Il permet notamment d’accéder à des tarifs préférentiels sur une large offre de produits et de services :
Contrairement aux idées reçues, la mise en place d’un CE (ou d’un CSE) n’est pas réservée aux entreprises de plus de 50 salariés. Il peut être créé par convention ou accord collectif de travail, et même externalisé pour en simplifier la gestion.
La motivation au travail repose sur des objectifs SMART, des feedbacks réguliers, la valorisation des tâches accomplies ainsi que des perspectives d’évolution. Elle peut notamment être décuplée par des ateliers collaboratifs comme les workshops.
L’épanouissement professionnel de vos salariés joue un rôle majeur dans leur productivité. D’où l’importance d’instaurer une culture de travail flexible, en leur offrant plus d’autonomie pour leur témoigner votre confiance.
Séminaire, challenge sportif, escape game… Les activités dites de team building sont idéales pour renforcer la cohésion de vos équipes, créer de nouvelles synergies et renforcer le sentiment d’appartenance en entreprise.